mercredi 18 janvier 2012

Mot d'Ordre du mois de Février 2012

« Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais plutôt celui de l’autre. » (1 Co 10.23-24)

Le contexte montre que Paul ne dit pas que « tout est permis » en toute chose, observer les commandements ou les violer. Paul parle de l’attitude des croyants au contact des païens : Peut-on, doit-on s’adapter à eux ou s’en démarquer ? Comment se comporter avec les aliments qu’ils achetaient et qui, souvent, avaient été consacrés aux idoles.

1er principe : « Mangez de tout ce qui se vend au marché, […] car la terre avec tout ce qu’elle contient appartient au Seigneur. » (v. 25).

Mais si celui qui vous invite précise « que c’est de la viande offerte aux idoles, n’en mangez pas », non pas que vous n’en auriez pas le droit, mais à cause « de l’autre personne » qui croira que vous approuvez son idolâtrie (v. 27-29).

Il y a des choses que Dieu n’a ni prescrites ni interdites, des domaines où il nous laisse entière « liberté » (v. 29). Pourtant,

2ème principe : là aussi nous ne devons pas faire n’importe quoi, mais nous poser la question : Cela « édifie »-t-il l’autre ou cela l’éconduit-il dans l’erreur ? Cela est-il fait « pour la gloire de Dieu » ou pour mon seul avantage ? Cela est-il « utile » à l’autre ou cela choque-t-il (v. 31-33) ?

S’il est permis de faire 130 km/h sur l’autoroute, je ne vais pas le faire si l’état de la route est mauvais. Ce n’est pas parce que j’ai une connaissance plus grande de vérités compliquées de l’Ecriture que je vais adopter des attitudes, certes permises, mais que d’autres ne comprendraient pas et interpréteraient mal.

Mot d'Ordre du mois de Janvier 2012

« Enseigne-moi tes voies, Eternel,

et je marcherai dans ta vérité. » (Ps 86.11)

David décrit ici l’état d’esprit dans lequel nous nous approchons de Dieu là où sa Parole nous est annoncée. Certes, il y a d’autres dimensions à nos rencontres avec Dieu : l’humilité et la gratitude, la foi et l’espérance, l’envie de le louer et de l’adorer. Cela transparaît aussi dans ce psaume.

Mais pour marcher dans les voies de l’Eternel, il n’y a pas trente six chemins, il n’y a que celui de l’écoute de sa « vérité », et c’est « sa Parole » qui « est la vérité » (Jn 17.17).

Toutes les autres sources d’information peuvent, certes, nous enseigner un tas de choses sur différents domaines de la vie, mais elles ne peuvent pas nous « enseigner les voies de l’Eternel ».

Au cours de la nouvelle année de grâce, nous allons encore nous

Approcher de Dieu pour qu’il nous guide dans ses voies. Nous aurons encore besoin de sa « lumière sur notre sentier » (Ps 119.105), de ses promesses, de ses encouragements et de son réconfort pour persévérer à suivre son Fils, seul « Chemin, Vérité et Vie » (Jn 14.6), pour être « gardés par la foi pour le salut » (1 P 1.5).

Notre « vérité » d’enfants de Dieu nous est donnée en Jésus-Christ : il a fait de nous ses « cohéritiers » (Rm 8.17) et nous a placés sur le « chemin » auprès du Père.

Notre vie paroissiale est là pour nous affermir sur ce chemin, pour nous y faire progresser, pour nous faire aboutir au but.

Puisse le Seigneur nous accorder son Saint-Esprit et bénir ainsi nos cultes, études bibliques et autres moments d’instruction en communauté !

Mot d'Ordre du mois de Décembre 2011

« Pendant un court moment, je t’avais abandonnée,

mais c’est avec une grande compassion que je t’accueillerai »

(Es 54.7)

Par Esaïe, Dieu s’adresse au peuple d’Israël qui s’est détourné de lui. Il annonce le châtiment paternel (ce sera la destruction de Jérusalem et la déportation du peuple à Babylone). Quand l’amour des parents les pousse à sévir envers leurs enfants, c’est toujours parce qu’ils ont leur bien, leur bonheur en vue. Avec cette punition, Dieu voulait préparer leur cœur à entendre ses paroles de promesses et de réconfort : l’annonce du Messie sauveur.

Nous aussi, nous avons parfois l’impression que Dieu nous a « abandonnés ». Ce n’est qu’une impression, qu’une illusion, même si ce que nous vivons à ce moment peut être pénible, voire à la limite du supportable. Même cet apparent abandon n’est alors qu’un témoignage de sa « grande compassion ».

Nous allons entrer dans le Temps de l’Avent (les quatre semaines avant Noël), puis fêter avec éclat la commémoration de la naissance de notre Sauveur à Bethléhem.

Si nous pouvons vivre dans la certitude d’être « accueillis » par Dieu, c’est grâce à ce que Jésus est venu accomplir et subir sur terre à partir de sa conception dans la vierge Marie. C’est lui qui nous donne l’assurance d’être « accueillis » par Dieu à bras ouverts, non pas seulement en amis, mais en « enfants, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Rm 8.17)

Quand nous fêtons Noël, la nativité de notre Sauveur, c’est notre salut que nous fêtons en même temps, notre « accueil » dans la famille de Dieu, « accueil » que nous devons exclusivement à la « grande compassion » de Dieu.