vendredi 28 novembre 2008

Message de Décembre 2008

« Tout comme un homme est consolé par sa mère,
je vous consolerai moi-même. »
(Es 66.13)

Dieu se présente toujours à nous comme notre Père, et les formes grammaticales qui s’appliquent à lui sont clairement le masculin.

Mais pour mieux nous faire comprendre la perfection de son amour, de sa sollicitude et de sa fidélité envers nous, il lui arrive de nous renvoyer au meilleur exemple qu’on puisse trouver parmi nous – « sa mère » – étant entendu que lui est, en plus, saint et parfait dans ce rôle.
Dans Es 49.14-16, où il recourt à la même comparaison, il indique bien qu’il la dépasse.
Ailleurs il se compare à un roc : il n’est pas un roc pour autant.

L’image, la métaphore ou comparaison employée ici est claire : si quelqu’un est appelé à consoler beaucoup, c’est bien une « mère ». C’est le rôle qu’il veut remplir « lui-même » auprès de nous. Et il a mis en œuvre tout ce qu’il fallait pour que sa consolation soit convaincante et efficace.

Le mois de décembre est celui du Temps de l’Avent et de Noël. Nous nous y préparons – dans la repentance et la foi – à célébrer la venue de notre « Consolateur » (Jn 14.16), de celui qui a fait le nécessaire pour que nous n’ayons plus à paniquer en pensant à Dieu, à la mort, à l’éternité.

Si ce temps de l’année est tout spécialement celui du chant des chrétiens, c’est que l’envoi du Fils de Dieu pour nous libérer des conséquences de notre péché nous soulage, desserre l’étau de culpabilité avec lequel le péché enserrait notre cœur. La naissance du Christ Sauveur nous libère de l’angoisse en nous réconciliant avec Dieu. La crèche nous attendrit ? Elle devrait plutôt nous subjuguer, car derrière elle se dresse déjà la croix de Golgotha, mais s’y dessine aussi déjà la pierre roulée du tombeau vide de Pâques !

Merci, mon Dieu, pour cette divine consolation !