lundi 6 avril 2009

Mot d'ordre d'Avril

« Dieu a effacé l'acte rédigé contre nous
qui nous condamnait par ses prescriptions,
et il l'a annulé en le clouant à la croix. »
(Col 2.14)

Généralement, lorsqu’il y a un panneau cloué sur la croix, y figurent les lettres INRI, pour « Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum », «Jésus de Nazareth, Roi des Juifs» (Jn 19.19). C’était là l’accusation que Pilate avait ironiquement fixée sur la croix.

Y aurait-on aussi « cloué un acte qui nous condamnait » ? Non, car ni Pilate ni les chefs juifs ne croyaient que Jésus se sacrifiait pour l’humanité, pour eux aussi. L’idée leur était totalement étrangère que Jésus s’était fait accuser à notre place devant le Tribunal de Dieu.

Mais c’est bien de cela que Paul parle aux Colossiens : de « l’acte qui nous condamnait », nous. Et cet acte peut se résumer ainsi : « Le salaire du péché, c’est la mort » (Rm 6.23).

Dans son immense amour, le Christ a fait deux choses pour nous :

  1. Pour satisfaire Dieu, il a rempli à notre place et pour notre compte – et ceci à la perfection – « les prescriptions » que la Loi de Dieu nous avait faites et que nous n’arrivons pas à observer.
  2. Il a pris nos péchés sur lui, il s’est fait passer pour coupable à notre place et a purgé la peine qui aurait dû nous frapper : les souffrances de l’enfer !

Ayant rempli toutes les exigences que Dieu avait à notre égard, Jésus a amené Dieu à « effacer l’acte rédigé contre nous qui nous condamnait. »

Grâce à Jésus, Dieu ne nous reproche plus rien, il a annulé l’acte de condamnation, nous avons un Dieu réconcilié, un Allié divin !