mardi 1 octobre 2013

Mot d'ordre pour le mois d'Octobre 2013

 « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. » Luc 15.6

Qui retrouve qui ?

« Dans les deux paraboles de la brebis et de la pièce perdue (Luc 15.3-10), ce n’est pas la brebis qui doit retrouver le berger, ni la pièce qui doit retrouver la femme. Ni le berger ni la femme n’étaient perdus.
De même, Dieu n’est pas perdu, et ainsi ce n’est pas à nous de le retrouver.
C’est nous qui sommes perdus et c’est Dieu qui nous retrouve. Nous ne pouvons pas nous vanter en disant, ‘J’ai trouvé le Seigneur !’ Au contraire, nous pouvons nous réjouir de ce que Dieu nous a retrouvés. Dieu n’a pas besoin d’une transformation. C’est nous qui en avons besoin. La Bible ne nous indique pas comment réconcilier Dieu avec nous. Dieu n’a pas besoin de se réconcilier avec l’humanité. Nous avons besoin d’être réconciliés avec lui ! La préoccupation gracieuse de Dieu est de nous réconcilier avec lui. Il a accompli cela par la vie, par la mort, l’ensevelissement et la résurrection de son fils.
Gloire à Dieu, nous les perdus avons été retrouvés par Dieu ! Cela implique que nous devons demeurer dans la présence du bon berger, écouter ses paroles de grâce et de pardon, et puis le suivre où qu’il puisse nous conduire au cours de notre vie. »

(Harry Wendt, dans le bulletin de septembre 2013 de Crossways International.)


jeudi 15 novembre 2012

Mot d'ordre pour Novembre et Décembre 2012

« Ce que je vous dis, je le dis à tous : Restez vigilants. » Marc 13.37

Voilà la dernière parole de lʼEvangile de Marc que nous entendrons cette année liturgique. 
Cʼest un appel à veiller sur notre foi. Cʼest parce que, comme Jésus lʼexplique, il y aura des évènements qui pourront nous faire trébucher et des personnes qui chercheront à nous tromper. Bref, nous pouvons perdre notre foi et notre espérance en Jésus. Il est donc nécessaire de rester vigilant.
Souvent le dernier mot quʼon nous dit est un avertissement. Une mère dit à ses enfants qui partent pour lʼécole, « Soyez sages ! » Un père prête la voiture à son fils en lui donnant la recommandation de ne pas rouler trop vite et surtout de ne pas boire. Ce n’est pas que le parent nʼa pas confiance en son enfant. Cʼest quʼil lʼaime et veut le protéger. Cʼest quʼil connait notre nature humaine, que nous sommes faibles et nous égarons facilement. Alors on donne un dernier appel à la vigilance.
Dieu fait de même. Il nous donne souvent des avertissements à la fin dʼun enseignement. Lʼapôtre Jean termine sa première épître par lʼexhortation, « Petits enfants, gardez-vous des idoles ! » Paul termine lʼépître aux Romains avec un avertissement : « Je vous en supplie, frères et soeurs, méfiez-vous de ceux qui provoquent des divisions et font trébucher les autres en s'opposant à l'enseignement que vous avez reçu. » Nos ancêtres dans la foi chrétienne ont reconnu lʼimportance de ces exhortations et avertissements. Ainsi en est-il pour lʼannée liturgique et nos cycles de lectures bibliques qui se terminent en appuyant sur la vigilance à tout ce qui peut nuire à la foi. Cʼest le dernier mot pour lʼannée !
Cʼest alors que vigilants et conscients du retour du Christ, le Sauveur de ceux qui veillent, nous achevons un cycle du calendrier et avançons à la saison de lʼAvent et le début dʼune nouvelle année.
Que Dieu nous fortifie tous pour rester vigilants !

mardi 2 octobre 2012

Mot d'ordre du mois d'Octobre 2012


Eduque l'enfant d'après la voie qu'il doit suivre! Même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. Proverbes 22.6
Voici un court article traduit du dernier numéro du magazine CREATION :
La Criminalité de la Jeunesse : Perpétrée par les Ados Amoraux
« Des chercheurs de l’université de Cambridge interrogèrent des adolescents sur leurs attitudes à l’égard du non-respect de la loi et sur les crimes qu’ils avaient commis (ayant vérifié leurs réponses aux archives de la police). Cette recherche fournit un important regard sur les émeutes en Grande Bretagne l’année dernière—pourquoi certains jeunes firent un saccage criminel et les autres pas.
« L’étude trouva que les adolescents qui avaient évité les actes criminels l’avaient fait non pas par peur des conséquences ou par manque d’occasion, mais parce qu’ils l’avaient jugé mal. Au contraire, ceux qui n’avaient que peu de notion du bien et du mal avaient été les auteurs de la plupart de la criminalité de la jeunesse. L’absence d’une notion de la moralité fut l’élément le plus important chez les adolescents criminels.
« Le professeur qui dirigea l’étude, Per-Olaf Wikström, remarqua, “La notion que l’occasion fait le voleur—que les jeunes commettraient inévitablement des crimes dans certaines situations—est contraire à nos résultats.”
« Les universitaires par le monde ont reçu la recherche comme “révolutionnaire” et une “découverte capitale” à l’égard de la criminalité de la jeunesse. Un universitaire américain la qualifia “parmi les œuvres principales de la criminologie depuis des décennies.” »
On pourrait écrire tout un livre en commentaire—et sans doute  l’a t-on fait ! Mais tout simplement, voici une bonne raison de faire apprendre à nos enfants, à nos jeunes, à nous tous, la Parole de Dieu. Car elle est la vérité qui nous inculque la bonne notion du bien et du mal qui à son tour règle notre conduite. Ce n’est pas l’occasion qui nous fait faire du mal mais le péché au fond de notre être comme Jésus l’a bien dit : « C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l'intérieur, c'est du coeur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. » Mc 7.20-22.
Ceci peut paraitre tout neuf au monde, mais le peuple de Dieu sais que cela date de la chute de l’homme. Dieu a dit à Caïn, fils d’Adam et Eve, « Pourquoi es-tu irrité et pourquoi arbores-tu un air sombre ? Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c'est à toi de dominer sur lui. » Gn 4.6-7.
Ne lâchons donc pas notre étude de la Bible !

mardi 10 juillet 2012

Mot d'Ordre du mois de Juillet 2012


« Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis. » (1 Co 15.10)
Qui suis-je ? Que suis-je ? Il y a des moments dans la vie où on est amené, plus qu’à d’autres, à se poser cette question. Ainsi, par ex. au départ à la retraite. Que serai-je ? Un croyant qui a passé 40 années de sa vie appelé par Dieu dans le ministère pastoral.
Et maintenant ? Un croyant, Dieu merci, toujours ! On m’appellera sans doute encore « pasteur », mais plus par respect pour le travail et l’expérience amoncelés (Hé 13.7), aussi à cause des services que je se-rai encore amené à rendre à l’Eglise pour épauler les pasteurs appelés, mais je n’aurai plus d’appel divin dans un ministère donné.
Certes, comme on attend de tout paroissien qu’il mette ses dons, connaissances, savoir-faire et talents au service du Seigneur et de son Eglise, on l’attend aussi d’un pasteur à la retraite, selon ses moyens.
Dieu nous a tous placés quelque part dans la vie, dans des situations précises, dans des fonctions, avec des responsabilités. Mais restons humbles. Si le grand apôtre Paul a écrit : « Par la grâce » – c’est-à-dire par une faveur imméritée – « je suis ce que je suis », celui dont on parlera et lira les écrits divinement inspirés jusqu’à la fin des temps, combien plus avons-nous toutes les raisons de remercier le Seigneur pour ce qu’il a fait de nous.
Et puis n’oublions jamais : ce que nous sommes de plus grand et de plus merveilleux, c’est « enfants de Dieu » et « citoyens des cieux » ! Tout le reste, même les plus grands honneurs de ce monde, ne sont rien comparés à la couronne de vie qui a été placée sur nos têtes « par la grâce de Dieu », parce qu’il a bien voulu oublier notre péché, ne pas nous en tenir rigueur, mais le pardonner à cause de son Fils !

jeudi 14 juin 2012

Mot d'Ordre du mois de Mai 2012


« Tout ce que Dieu a créé est bon ; rien n’est à rejeter,
mais il faut tout accueillir en remerciant Dieu. » (1 Tm 4.4)
Un jour mon père a pris des gens sur le vif en train de cueillir des pommes dans notre verger. Pas démontés, les délictueux lui on opposé que Dieu faisait pousser les fruits pour tout le monde.
Certes, c’est lui qui fait pousser les fruits, mais il a aussi donné des commandements, par exemple le 7ème qui protège la propriété, ou cette mise en garde : « Que celui qui ne veut pas travailler ne mange pas non plus ! » Or pour planter, tailler et soigner les arbres, ils ne venaient pas donner un coup de main à mon père.
Dieu n’est pas seulement le Créateur, il est aussi le Législateur. Et ce qu’il a créé, il s’attend à ce que nous le gérions et l’utilisions selon sa volonté. Certes, il ne faut rien rejeter de ce que Dieu a créé, mais j’essaye de m’imaginer la « tête » de Dieu en train de
recevoir des remerciements de quelqu’un qui a « accueilli » un bienfait par effraction et contre Sa volonté !
D’un autre côté, il ne faut pas non plus rajouter des interdits et des limitations là où le divin Créateur et Législateur n’en a pas mis. Avec notre passage Paul s’en est pris à ceux qui « interdisent de se marier et prescrivent de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés. »
Le tout, c’est d’user de ce que Dieu a créé (par ex. des relations sexuelles ou des fruits de la terre) « avec reconnaissance par ceux qui sont croyants et qui connaissent la vérité » (v. 3), aussi la vérité sur ce que Dieu dit à ce sujet.
Seigneur, apprends-nous à être reconnaissants pour tes bontés et respectueux de ta bonne et miséricordieuse volonté !

Mot d'Ordre du mois d'Avril 2012


« Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle. » (Mc 16.15)
Nous voici au mois d’avril. Le nom, d’origine latine, de ce mois vient du verbe aperire, ouvrir, découvrir, mettre au grand jour.
Cela va bien cette année, puisqu’en 2012 Pâques tombe en avril, Pâques, le mois du tombeau « ouvert », Pâques qui « met au grand jour » le triomphe de notre Seigneur sur le péché, la mort et l’enfer, Pâques, l’essence même
de « la Bonne Nouvelle »,
de l’Evangile du Christ.
Ce triomphe, Jésus l’a remporté pour tous les pécheurs, pour l’humanité entière. Aussi attend-t-il de ceux qui le savent, de ceux qui vivent dans cette foi, de ne pas le garder égoïstement pour eux seuls, mais de le « proclamer », de le proclamer entre eux pour se réjouir ensemble, pour le louer ensemble, pour se réconforter quand la vie les maltraite, mais de le faire aussi savoir à ceux
qui en doutent,
qui n’y croient pas ou pas encore,
ou qui n’en savent rien.
« Comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler » (Rm 1014),
ou dont on leur a mal parlé ?
Aussi, après sa résurrection, Jésus nous dit-il, à nous qui avons été saisis, régénérés, éclairés par « la Bonne Nouvelle » de sa maîtrise de la vie et de la mort, d’« aller » au-devant du « monde », de chercher à le rencontrer, de chercher à nous faire entendre, en fait, de chercher à le faire connaître lui et tout ce qu’il a fait de « bon » pour eux.
Que de plus en plus de gens puissent trouver – avec nous – en Jésus-Christ mort et ressuscité pour eux le vrai sens à leur vie et à leur mort, la perspective d’éternité dans la communion avec le divin Ressuscité !

Mot d'Ordre du mois de Mars 2012


« Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa rançon pour beaucoup. » (Mc 10.45)
C’est là un résumé parfait de l’œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ. Evidemment, parfait : c’est lui-même qui l’énonce ainsi.
De l’étable à la croix « il a pris forme de serviteur » (Ph 2.7), au point que rares sont ceux qui ont reconnu et adoré en lui leur Roi et Maître. D’ailleurs, déjà dans Esaïe le Messie était présenté comme « le Serviteur » de Dieu par excellence.
Et le service dans lequel Dieu l’a envoyé, ça a été de nous servir, nous. En ce temps de la Passion du Christ (les 5 semaines avant Pâques), nous nous souvenons plus particulièrement d’un service précis : il a pris nos péchés sur lui et les a expiés dans les souffrances de l’enfer à notre place. Il a « donné sa vie en rançon pour beaucoup », pour nous tous.
C’est là le service fondamental qu’il nous a rendu. Mais de ce service découlent bien d‘autres services qu’il nous rend.
Comme Prophète il nous fait annoncer et distribuer dans son Evangile tous les trésors de grâce qu’il nous a obtenus avec sa rançon auprès de Dieu.
Et comme Roi, il nous sert en nous gouvernant de manière à faire tout concourir à notre bien (Rm 8.28), à notre salut ultime et éternel.
Oui, en donnant sa vie en rançon pour nous il a fait ce qui était incontournable pour notre salut. Mais n’oublions pas de le remercier aussi pour les services qu’il continue à nous rendre depuis la droite du Père qui a tout remis entre ses mains !