vendredi 26 juin 2009

Mot d'ordre de juillet 2009


« Mes frères et sœurs, réjouissez-vous dans le Seigneur ! » (Ph 3.1)

Paul est « prisonnier pour Christ » (Ph 1.13), mais la lettre qu’il envoie aux Philippiens est empreinte de joie : il y emploie 6 fois le mot « joie » et 10 fois le verbe « se réjouir ».

Il ne parle pas de joies que tout le monde peut connaître, qu’il soit croyant ou incroyant, non, il parle de la « grande joie dans le Seigneur » (4.10) que n’éprouvent que les « frères et sœurs » dans la foi en Christ.

« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! Je le répète : réjouissez-vous ! » (4.4)

Que le Seigneur soit une constante source de joie pour vous ! Plongez vos regards dans ce qu’il a fait pour vous, méditez l’amour, la grâce et la fidélité de celui qui vous a élevés et mis en sécurité sous sa seigneurie ! Contemplez dans les promesses qu’il vous faites depuis votre Baptême le caractère merveilleux de votre état d’enfant de Dieu et de citoyen des cieux !

« Réjouissez-vous » aussi de vous retrouver entre « frères et sœurs » dans une paroisse où « l'Evangile est prêché purement et les saints sacrements administrés conformément à l'Evangile" (Confession d’Augsbourg, 25 juin 1530), une paroisse où on s’efforce de vivre et d’agir « dans le Seigneur », dans la foi en lui, avec gratitude envers lui et sa Parole, en soumission sereine et confiante à cette Parole de grâce et de vie.

Il nous arrive encore de connaître des moments difficiles. « Réjouissons-nous » cependant « sans nous laisser effrayer » (1.28) : « le Seigneur est proche » (4.5)

Montrez-lui votre « grande joie dans le Seigneur », en rayonnant « votre joie dans la foi » (1.25) autour de vous, y compris par votre engagement et soutien dans la paroisse !

lundi 1 juin 2009

Mot d'ordre de Juin


« Je reconnais que Dieu ne fait pas de favoritisme
et que dans toute nation celui qui le craint
et qui pratique la justice lui est agréable. »
(Ac 10.34-35)


S’il y a une attitude qui fait des ravages dans les relations humaines, c’est bien le « favoritisme » et tout ce qui y touche. Bien entendu – et il faut l’espérer ! – qu’on préfère ses enfants, ses parents, son époux (épouse) à ceux des autres. La même chose vaut pour les amis.
Mais quand il faut trancher dans une affaire, rien de pire que la solidarisation aveugle d’un clan en dépit de la vérité ou de l’équité. Là il faut aussi être capable de donner raison aux autres et de donner tort à un proche pris en défaut.


C’est dur. Cela peut même faire mal ou s’attirer la rancœur, voire briser des liens. Mais notre Père céleste « ne fait pas de favoritisme » ; nous, ses enfants, nous ne devons pas non plus en faire. Si Dieu avait versé dans le « favoritisme », cela aurait été notre perte. Il n’aurait pas, alors, accepté que « son Fils bien-aimé en qui il a mis toute son affection » (Mt 3.17) soit sacrifié pour nous quand celui-ci s’est présenté devant lui avec nos péchés.

Sommes-nous bien conscients que nous devons notre salut au fait que Dieu a été capable de ne pas verser dans le « favoritisme » là où cela lui a fait le plus mal ?

Pourtant, ce que nous observons au quotidien nous rend parfois difficile de croire que « Dieu ne fait pas de favoritisme ». N’oublions pas : « Nous marchons par la foi et non par la vue » (2 Co 5.7). La foi en ce Dieu qui n’a pas favorisé son Fils lorsqu’il s’est agi de nous sauver est aussi le fondement de notre assurance qu’il agit avec équité avec nous, même là où les créatures limitées que nous sommes n’arrivent pas à comprendre la sagesse infinie et l’amour sans bornes de leur Créateur.

Alors, « pratiquer la justice », faire et dire ce qui est juste, consiste, entre autre, à avouer que nous n’avons pas mérité un si grand cadeau, à demander pardon pour notre péché et à nous réfugier avec foi auprès du seul « Juste » (1 P 3.18) qui ait jamais existé, puiser auprès de lui la force de « ne pas faire de favoritisme » non plus, et de rester justes et équitables même là où cela nous coûte.

Il n’est pas facile de donner tort à un proche, parent ou ami, et raison à un « étranger », voire à un « opposant ».

Que le Seigneur nous accorde son Saint-Esprit pour qu’il nous transforme toujours davantage à son image et nous permette d’être justes et non partiaux par « communautarisme » familial, générationnel, paroissial, social, professionnel ou autre copinage, ce qui ne rendrait pas honneur à Celui dont l’impartialité a été notre salut !