samedi 28 février 2009

Mot d'ordre - Février 2009


« Où est donc votre foi ? » (Lc 8.25)

Quand est-il plus facile d’avoir foi en Jésus, d’avoir confiance en lui, de se savoir entre de bonnes mains auprès de lui : quand cela va bien ou quand cela va mal ? Ne répondez pas trop vite, la réponse n’est pas aussi évidente.

Rappelez-vous la prière d’Agur dans les Proverbes : « Ne me donne ni pauvreté ni richesse […] sinon je risquerais, une fois rassasié, de te renier […] ou, après avoir tout perdu, […] de m’en prendre au nom de mon Dieu. » (Pr 30.8-9) C’est que la richesse comme la pauvreté comportent chacune des dangers pour la foi.

Quand on vit dans l’abondance, on pense pouvoir se passer de Dieu, ne pas avoir besoin de s’appuyer sur lui, on a aussi la possibilité de tant de loisirs (et si peu de temps pour Dieu !) qu’il n’y a que peu de riches dans l’Eglise (Lc 18.26) Et quand tout va mal dans la vie, entre autre quand on ne voit pas l’issue d’un tunnel, on peut être tenté de se détourner de Dieu.

Si, en plus, on prend peur, on panique, comme les disciples dans la barque ballottée par la tempête (Lc 8.22-25), reconnaissons que le Seigneur a déjà dû nous dire alors à nous aussi : « Où est donc ta foi ? »

Heureusement qu’il n’exige pas une foi aussi forte que celle de l’officier romain de Capernaüm (Mt 8.5-13) pour répondre à nos prières. Malgré le reproche adressé aux disciples apeurés, il est venu à leur secours. Rappelons-nous ces paroles rassurantes : « Il ne cassera pas le roseau abîmé et n’éteindra pas la mèche qui fume. » (Mt 12.20) Agrippez-vous donc avec foi à lui en toute occasion, tout particulièrement quand vous ne voyez guère d’issue !