jeudi 14 juin 2012

Mot d'Ordre du mois de Mai 2012


« Tout ce que Dieu a créé est bon ; rien n’est à rejeter,
mais il faut tout accueillir en remerciant Dieu. » (1 Tm 4.4)
Un jour mon père a pris des gens sur le vif en train de cueillir des pommes dans notre verger. Pas démontés, les délictueux lui on opposé que Dieu faisait pousser les fruits pour tout le monde.
Certes, c’est lui qui fait pousser les fruits, mais il a aussi donné des commandements, par exemple le 7ème qui protège la propriété, ou cette mise en garde : « Que celui qui ne veut pas travailler ne mange pas non plus ! » Or pour planter, tailler et soigner les arbres, ils ne venaient pas donner un coup de main à mon père.
Dieu n’est pas seulement le Créateur, il est aussi le Législateur. Et ce qu’il a créé, il s’attend à ce que nous le gérions et l’utilisions selon sa volonté. Certes, il ne faut rien rejeter de ce que Dieu a créé, mais j’essaye de m’imaginer la « tête » de Dieu en train de
recevoir des remerciements de quelqu’un qui a « accueilli » un bienfait par effraction et contre Sa volonté !
D’un autre côté, il ne faut pas non plus rajouter des interdits et des limitations là où le divin Créateur et Législateur n’en a pas mis. Avec notre passage Paul s’en est pris à ceux qui « interdisent de se marier et prescrivent de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés. »
Le tout, c’est d’user de ce que Dieu a créé (par ex. des relations sexuelles ou des fruits de la terre) « avec reconnaissance par ceux qui sont croyants et qui connaissent la vérité » (v. 3), aussi la vérité sur ce que Dieu dit à ce sujet.
Seigneur, apprends-nous à être reconnaissants pour tes bontés et respectueux de ta bonne et miséricordieuse volonté !

Mot d'Ordre du mois d'Avril 2012


« Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle. » (Mc 16.15)
Nous voici au mois d’avril. Le nom, d’origine latine, de ce mois vient du verbe aperire, ouvrir, découvrir, mettre au grand jour.
Cela va bien cette année, puisqu’en 2012 Pâques tombe en avril, Pâques, le mois du tombeau « ouvert », Pâques qui « met au grand jour » le triomphe de notre Seigneur sur le péché, la mort et l’enfer, Pâques, l’essence même
de « la Bonne Nouvelle »,
de l’Evangile du Christ.
Ce triomphe, Jésus l’a remporté pour tous les pécheurs, pour l’humanité entière. Aussi attend-t-il de ceux qui le savent, de ceux qui vivent dans cette foi, de ne pas le garder égoïstement pour eux seuls, mais de le « proclamer », de le proclamer entre eux pour se réjouir ensemble, pour le louer ensemble, pour se réconforter quand la vie les maltraite, mais de le faire aussi savoir à ceux
qui en doutent,
qui n’y croient pas ou pas encore,
ou qui n’en savent rien.
« Comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler » (Rm 1014),
ou dont on leur a mal parlé ?
Aussi, après sa résurrection, Jésus nous dit-il, à nous qui avons été saisis, régénérés, éclairés par « la Bonne Nouvelle » de sa maîtrise de la vie et de la mort, d’« aller » au-devant du « monde », de chercher à le rencontrer, de chercher à nous faire entendre, en fait, de chercher à le faire connaître lui et tout ce qu’il a fait de « bon » pour eux.
Que de plus en plus de gens puissent trouver – avec nous – en Jésus-Christ mort et ressuscité pour eux le vrai sens à leur vie et à leur mort, la perspective d’éternité dans la communion avec le divin Ressuscité !

Mot d'Ordre du mois de Mars 2012


« Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa rançon pour beaucoup. » (Mc 10.45)
C’est là un résumé parfait de l’œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ. Evidemment, parfait : c’est lui-même qui l’énonce ainsi.
De l’étable à la croix « il a pris forme de serviteur » (Ph 2.7), au point que rares sont ceux qui ont reconnu et adoré en lui leur Roi et Maître. D’ailleurs, déjà dans Esaïe le Messie était présenté comme « le Serviteur » de Dieu par excellence.
Et le service dans lequel Dieu l’a envoyé, ça a été de nous servir, nous. En ce temps de la Passion du Christ (les 5 semaines avant Pâques), nous nous souvenons plus particulièrement d’un service précis : il a pris nos péchés sur lui et les a expiés dans les souffrances de l’enfer à notre place. Il a « donné sa vie en rançon pour beaucoup », pour nous tous.
C’est là le service fondamental qu’il nous a rendu. Mais de ce service découlent bien d‘autres services qu’il nous rend.
Comme Prophète il nous fait annoncer et distribuer dans son Evangile tous les trésors de grâce qu’il nous a obtenus avec sa rançon auprès de Dieu.
Et comme Roi, il nous sert en nous gouvernant de manière à faire tout concourir à notre bien (Rm 8.28), à notre salut ultime et éternel.
Oui, en donnant sa vie en rançon pour nous il a fait ce qui était incontournable pour notre salut. Mais n’oublions pas de le remercier aussi pour les services qu’il continue à nous rendre depuis la droite du Père qui a tout remis entre ses mains !