mercredi 18 janvier 2012

Mot d'Ordre du mois de Décembre 2011

« Pendant un court moment, je t’avais abandonnée,

mais c’est avec une grande compassion que je t’accueillerai »

(Es 54.7)

Par Esaïe, Dieu s’adresse au peuple d’Israël qui s’est détourné de lui. Il annonce le châtiment paternel (ce sera la destruction de Jérusalem et la déportation du peuple à Babylone). Quand l’amour des parents les pousse à sévir envers leurs enfants, c’est toujours parce qu’ils ont leur bien, leur bonheur en vue. Avec cette punition, Dieu voulait préparer leur cœur à entendre ses paroles de promesses et de réconfort : l’annonce du Messie sauveur.

Nous aussi, nous avons parfois l’impression que Dieu nous a « abandonnés ». Ce n’est qu’une impression, qu’une illusion, même si ce que nous vivons à ce moment peut être pénible, voire à la limite du supportable. Même cet apparent abandon n’est alors qu’un témoignage de sa « grande compassion ».

Nous allons entrer dans le Temps de l’Avent (les quatre semaines avant Noël), puis fêter avec éclat la commémoration de la naissance de notre Sauveur à Bethléhem.

Si nous pouvons vivre dans la certitude d’être « accueillis » par Dieu, c’est grâce à ce que Jésus est venu accomplir et subir sur terre à partir de sa conception dans la vierge Marie. C’est lui qui nous donne l’assurance d’être « accueillis » par Dieu à bras ouverts, non pas seulement en amis, mais en « enfants, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Rm 8.17)

Quand nous fêtons Noël, la nativité de notre Sauveur, c’est notre salut que nous fêtons en même temps, notre « accueil » dans la famille de Dieu, « accueil » que nous devons exclusivement à la « grande compassion » de Dieu.